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Signez notre pétition pour des données ventilées sur le VIH concernant les migrants en Europe !

Source : Centre européen de prévention et de contrôle des maladies : Centre européen de prévention et de contrôle des maladies. Continuum de soins du VIH. Suivi de la mise en œuvre de la Déclaration de Dublin sur le partenariat pour la lutte contre le VIH/sida en Europe et en Asie centrale : rapport d'avancement 2020. Stockholm : ECDC ; 2021

Connaître l'épidémie, cibler la réponse

Le problème :

Le mandat fondateur de l'ECDC est la surveillance des maladies transmissibles. Leur mandat a été récemment élargi et les autorités nationales ont reconnu, lors de la conférence COVID-19, la nécessité d'une coordination et d'une gestion au niveau de l'UE pour les problèmes communs qui dépassent les frontières. La santé des migrants est par nature une dynamique transfrontalière qui nécessite cette même coordination et cette même gestion au niveau de l'UE :

  1. Le données disponibles est claire : en 2020, environ 2,2 millions de personnes vivaient avec le VIH dans la Région européenne de l'OMS et environ 104 000 personnes ont été diagnostiquées séropositives. Sur ces 104 000 nouveaux diagnostics, 44% ont été posés chez des migrants.
  2. Selon un Étude 2017 sur les migrants vivant avec le VIH en Belgique, en Grèce, en Allemagne, en Italie, aux Pays-Bas, au Portugal, en Espagne, en Suisse et au Royaume-Uni, 63% ont contracté le VIH après avoir émigré dans la région européenne.
  3. En 2020, seulement 4 pays de la région européenne de l'OMS ont été en mesure de fournir des données sur les migrants pour les quatre étapes de la Cascade de soins (CoC).

Les données sur les migrants en Europe, qui représentent plus de 40% des nouveaux cas de VIH chaque année dans la région, sont actuellement très lacunaires. Si ces personnes ne sont pas recensées avec précision, comment pouvons-nous comprendre correctement l'épidémie ?

En tant qu'utilisateurs finaux des données, nous surveillons les indicateurs disponibles mais nous ne sommes pas en mesure de les utiliser à des fins de plaidoyer car l'ECDC ne collecte pas de données sur le statut migratoire auprès des États membres.

La solution :

Nous ne pourrons pas vraiment atteindre l'objectif "zéro VIH" en 2030 si nous ne tenons pas compte des migrants dans la riposte au VIH ou si nous ne reconnaissons pas les inégalités existantes dans la manière dont le VIH est pris en charge dans l'UE/EEE. Nous n'atteindrons pas l'objectif 3.3 des objectifs de développement durable.

Nous demandons à l'ECDC de travailler avec les équipes de surveillance des États membres pour collecter et présenter des données complètes et ventilées sur les migrants de tous les États membres de l'UE/EEE tout au long des quatre étapes du CdC d'ici 2025, afin que nous puissions intégrer cette pièce du puzzle dans l'ensemble du tableau.

Actions requises :

Où sont les données ? Les données existantes sont utiles mais incomplètes car elles n'incluent pas les populations clés. Elles risquent de masquer les inégalités et les injustices qui existent au sein des pays et entre eux. Rejoignez-nous pour demander à l'ECDC les données nécessaires pour connaître notre épidémie et pour cibler nos réponses, notre allocation de ressources et nos programmes culturellement appropriés afin que nous puissions mettre fin à l'épidémie de VIH dans notre région d'ici 2030.

Pétition adressée à l'ECDC et aux États membres de l'UE pour qu'ils collectent et présentent des données ventilées sur le VIH pour les migrants en Europe

Signez notre pétition pour montrer votre soutien à la cause.

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